Je ne suis pas adepte de la tauromachie, mais je dois convenir que ce spectacle cruel que je ne comprends pas a souvent été immortalisé (photos, gravures, peintures) de manière si magistrale que sa beauté plastique a pris le pas sur la réalité de ce qui se jouait dans l'arène - une mise à mort implacable.
Voici quelques cartes postales qui pourraient inspirer la réalisation d'un nouveau quilt...

Rouge et noir, et le sable de l'arène qui éblouit le spectateur...

Le noir bleuit dans l'ombre du soir...

Spectacle dérisoire, le toréador est paré d'un costume qui rompt avec la robe austère du taureau...

Arles, ce n'est pas que cela, ce dépaysement complet dans ces jeux où seul l'homme jouit du combat : c'est aussi la porte de la Camargue, qui n'est déjà plus la Provence, Arles frontière des terres hostiles - arides, salines -, marche du monde des gardians.



Et tout à coup, l'émerveillement : un vol de flamants roses...

